
Après l'armistice du 11 novembre 1918, les prisonniers français sont immédiatement libérés des camps allemands et rapatriés en France. Les alliés, Anglais, belges et américains libèrent rapidement leurs prisonniers.
Les Français maintiennent en détention les prisonniers de guerre allemands jusqu'au début de l'année 1920 pour les faire travailler dans les régions dévastées du Nord et de l'Est. Ils participent au désobusage des champs de bataille, au déblaiement et à la reconstruction.
Les prisonniers de guerre des camps détenus dans les camps de l'intérieur sont massivement transférés vers les compagnies de prisonniers de guerre des régions libérées (PGRL). Ces compagnies sont regroupées en 8 dépôts départementaux. Elles donnent naissance à une multitude de détachements de travail.
Durant les premiers mois de leur fonctionnement, tout le courrier des prisonniers transite par le Bureau des Renseignements qui détient l'ordre de bataille et l'affectation des prisonniers. Le bureau est rapidement engorgé et les prisonniers sont autorisés à se faire adresser leur courrier directement sur leur lieu de détention.
Les documents édités spécialement pour ces compagnies PGRL sont fort rares. Les pénuries de l'époque et l'extrème mobilité des chantiers ne permettaient pas d'éditer le même type de cartes que celles qui avaient cours dans les camps de l'intérieur de 1914 à 1918.





Version enveloppe
Dépôt de VERDUN - Version lettre

Carte simple

Version CARTE

Version LETTRE

Réutilisation pour le dépôts de AMIENS

Papier à lettre du PGRL NANCY







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bureau de renseignements

Avis de capture

Carte bulletin pour étrangers - RECTO

Traduction du texte

Carte bulletin pour étrangers - VERSO

Carte lettre du ministère de la guerre
